Le conteur de ce roman a retrouvé les cahiers de souvenirs d’une policière russe : Aneck. Il découvre qu’elle y relate la disparition de la momie de Lénine. Le mausolée de la Place Rouge à Moscou a été profané ! Quel sujet pour une fiction !
L’enquête s’oriente vers un des thanatopracteurs qui s’occupait de la momie. Parallèlement, à Montauban le violon d’Ingres vient d’être volé. Dans cette petite ville du sud-ouest de la France, les policiers sont sur la piste de malfrats qui se révéleront être des trafiquants d’arts. Les deux enquêtes, par des coïncidences qui ne peuvent exister que dans la réalité, vont se croiser. Aneck, la policière russe, et Basile, le commissaire français, sont aux commandes de ces affaires. Ils se découvriront des penchants amoureux…
Ils arriveront, on s’en doute, à résoudre ces deux crimes de « lèse-majesté » mais qu’adviendra-t-il de leur tendresse ?
Né en 1953 à Madagascar, Patrick Chéreau écrit des romans après une vie professionnelle consacrée à l’art dentaire. Il s’est nourri de poésies, de chansons, de musique, de théâtre et de lectures. Un de ses amis le qualifia de Monsieur Émile, « trapéziste dentaire ! »