CHRONIQUES ANORMALES
De Caroline de Courson
Un grand-père, un père et un mari qui ont été élus de la nation et comme l’on dit aujourd’hui des territoires, moi je préfère élus du peuple, l’empreinte est difficilement effaçable.Alors forcément quand l’imprévu vous attire dans les mêmes filets, il n’y a pas d’hésitation, on fonce sans se poser beaucoup de questions.
Treize ans de carrière politico-administrative mais jamais élue, additionnés à plus de vingt-cinq ans dans les RH permettent d’avoir quelques réflexions sur l’actualité qui défile à grands pas et suscite l’envie de cocher sur le papier le résultat de ses cogitations.
La vie n’étant pas un long fleuve tranquille, il va de soi que les évènements personnels, familiaux, tristes ou joyeux, influent sur la façon de décrire et d’écrire. Ils scandent le temps à leur manière et leur donnent la patine de l’humain, de l’émotion, et de ses paradigmes, dans un monde par trop déshumanisé.
Subjectives ces chroniques, bien sûr, et revendiquées comme telles. L’actualité est scrutée, disséquée non pas en docte spécialiste des sciences, économique, politique, sociale mais bien plutôt avec l’impertinence légère et l’humilité qui sied aux esprits libres.
Nul désir de convaincre n’émane de ces réflexions, le prosélytisme n’est pas de mise ici, le souci de toucher la corde sensible qui nous relie au monde est bien le fil rouge de ces chroniques.