AVERTISSEMENT :
Ceci est considéré comme une fiction. Néanmoins, si vous avez un proche, résident ou soignant, en maison de retraite, il vous est fortement recommandé d’avoir les nerfs solides. Dans le cas contraire l’éditeur, qui a les deux acteurs dans sa famille (résident et soignant) en EPHAD, décline toute responsabilité pour les troubles éventuels causés par ce récit. Lui-même n’a encore pas récupéré tous ses esprits. Quant à l’auteur, honteux malgré son rôle de lanceur d’alerte, il envisage de se racheter en finissant ses jours dans une de ces maisons.
Un gériacide perpétré dans une maison de repos dans les années 2000 est analysé par un historien en 2129 : cent ans plus tard. Cet historien analyse les documents laissés après l’enquête et détaille la manière dont l’employée d’une maison de retraite, dépassée par le travail, a décidé de supprimer le travail… lire : les petits vieux dont elle devrait s’occuper. Félicité Nkumalo avait été formée pour devenir aide-soignante. Selon les personnes qui l’avaient formée, aide-soignante, c’était un boulot « vocation » qui lui permettrait de gagner sa vie correctement malgré une éducation scolaire jusque-là un peu chaotique. C’était aussi le travail qui allait lui permettre de s’épanouir et de trouver sa place dans la société qui l’avait adoptée. Félicité allait tenter, par tous les moyens, de faire coller la description du boulot à la réalité jusqu’au jour où, comme pour beaucoup de soignants aujourd’hui, le découragement s’est avéré être plus fort que tous les rêves…PRODUCT_PDF (0 Ko)