Lætitia a refusé sa main à Thibault d’Arbanville craignant qu’il ne vienne à regretter une union que la censure sociale risque de taxer de mésalliance. Elle accepte cependant l’invitation sur ses terres de Bretagne de la marquise Éléonore d’Arbanville, mère du capitaine, officiellement pour remédier à la santé défaillante du marquis, son époux.
Erwan, frère aîné du capitaine, ignorant des liens qui unissent la jeune femme à son cadet, se montre sceptique envers cette roturière que sa mère impose à la famille. Toutefois, cette fille qui lit les philosophes, possède une bonne pratique du gréement, plonge dans les eaux agitées de la côte et s’acquitte d’un accouchement à complications ne cesse de l’intriguer. Au grand embarras de Lætitia, Thibault rentre de mission plus tôt que prévu. Il a, dans ses bagages, le bébé de la fille d’un planteur et d’un esclave noir. L’histoire de cette enfant reflète la cruelle réalité des plantations de Saint Domingue, territoire français à l’époque. Le roman a pour cadre un manoir au cœur de la lande bretonne, à l’orée de la mythique forêt de Brocéliande, sur une côte sauvage battue par les vents.
I : Marinella – II : Lætitia – III : La Malouinière – VI : Catharina.