Louise est encore bien mal en point lorsqu’elle découvre un vieux Combi abandonné dans un hangar lors de sa première sortie au grand air. À trente-cinq ans, célibataire et sans enfant, voilà un an qu’elle vit cloîtrée et dépressive après un burn-out professionnel. Mais cette rencontre la bouleverse tellement, qu’elle va acheter ce véhicule, le rénover, le nommer Gus et partir avec lui pour un périple sur la Côte Atlantique française. Louise et Gus connaissent alors un été de grâce. Louise devient l’artiste qu’elle était depuis toujours au fond d’elle, Louise respire enfin, Louise se sent revivre.
Mais l’été ne dure pas, la parenthèse enchantée se termine. Est-ce le retour éphémère de Ian dans sa vie, l’absence d’amour, la fuite de l’inspiration, les jours qui déclinent, la baisse de lumière ou tout cela à la fois, mais la dépression rôde à nouveau autour de Louise tandis que l’automne arrive.
Sa vie ne tient plus alors qu’à un fil lorsqu’un cauchemar la secoue en lui rappelant son rêve de jeunesse, éduquer les enfants du Tiers-Monde. N’ayant plus rien à perdre, et avec l’aide et le soutien bienveillant d’Anna, qui pourrait être sa grand-mère, elle décide de suivre cet élan de jeunesse et de partir. C’est aux Philippines qu’elle trouvera sa place et peut-être l’amour.
Jeune retraitée de la Fonction publique, Régine Foulquier s’essaie avec succès à l’écriture depuis qu’elle dispose d’un peu plus de temps. Après des nouvelles et un témoignage venu de ses souvenirs d’enfance, Traces sur La Sala, elle nous livre ici son premier roman. Un début prometteur pour cet auteur en devenir. Télécharger l'extrait en pdf (0 Ko)